MEETING #2
Soirée évènement et vernissage le 19 juin 2012 à partir de 19h
Exposition du 20 juin au 21 juillet 2012
Avec :
exposition : Sylvain Auburgan, Julie Brusley, Etienne Cliquet, Emmanuel Duffaut, Rémi Groussin et Katharina Schmidt
journal : Bakou, Gaël Bonnefon, Nadia Hermann, Alexandre Lessoult, Charlotte de Sédouy et Jérôme Souillot
live : David Brunner, Serge Provost & les étudiants des Beaux-Arts, Sébastien Taillefer, Béatrice Utrilla et Michel Cloup
Le 14 juin 2007, Lieu-Commun inaugurait son espace au coeur du quartier Bonnefoy avec Meeting sa première exposition.
Un quinquennat plus tard, Lieu-Commun souffle ses cinq bougies et réédite le scénario de sa première exposition pour un anniversaire à l’image du lieu éclectique, expressif et résolument contemporain. Cette exposition met l’accent sur l’essence de Lieu-Commun, un espace de rencontres entre les artistes et les publics.
MEETING #2 rassemble 6 artistes toulousains qui proposent à cette occasion des oeuvres inédites, de l’installation vidéo au dessin, en passant
par la tapisserie et la sculpture : Sylvain Auburgan, Julie Brusley, Etienne Cliquet, Emmanuel Duffaut, Rémi Groussin et Katharina Schmidt.
La variété des pièces et les différentes démarches artistiques permettent à chacun de constituer sa propre errance …
Une exposition comme témoignage de la richesse et la diversité d’une scène artistique en devenir…
Sylvain Auburgan
Né à Tarbes en 1986, il vit et travaille à Toulouse.
Son travail est basé sur les liens qu’il peut tisser entre des thèmes qui n’ont rien en commun en apparence, tels que la broderie et le rock’n’roll, la musique expérimentale et les films de série B. Il utilise des médiums variés mais aussi des installations vidéo et sonores, montrant ainsi la porosité des frontières existantes tout en tentant une analyse de la culture populaire. La nature des objets se transforme, la vision première que l’on peut en avoir est changée : la cassette ne s’écoute plus, la bobine ne tisse plus.
Julie Brusley
Née en 1984, elle obtient en 2010 un DNSEP à l’École des Beaux-arts de Toulouse.
« Mon travail interroge les diverses façons de percevoir l’espace, de le structurer avec l’architecture, de le donner à voir dans la peinture. En invitant le spectateur, récepteur et participant à l’endroit de la « fenêtre », dans l’aventure du regard qu’elle traduit, mes réflexions s’articulent autour de nos environnements bâtis et avec eux les limites et possibilités de notre rapport au monde où la sculpture, l’installation, le son et la peinture concourent à rendre possible le transfert d’expériences… »
Etienne Cliquet
Le travail d’Etienne Cliquet est visible à la fois sur Internet et dans l’espace des expositions. De 1999 à 2004 il a co-initié et animé avec Sonia Marques le collectif Téléférique dédié au téléchargement d’oeuvres en ligne et leur démo dans l’espace public. Depuis 2004 il développe des recherches en pliage assisté par ordinateur. Etienne Cliquet s’intéresse à la fragilité et la légèreté du pliage dans sa relation au caractère versatile et immatériel d’Internet. Avec une simple feuille de papier il comprend le pliage de toute chose comme une méthode d’analyse ou de cryptage. Le geste élémentaire de plier, convoque en effet les notions d’implicite, d’explicite, de complexe, d’impliqué ou d’appliqué, présents dans la société de l’information.
Emmanuel Duffaut
Emmanuel Duffaut est né en 1974, il vit et travaille à Toulouse. Il a étudié à l’École des Beaux- Arts de Toulouse ainsi qu’à L’École d’Art et de Design de Canterbury (Angleterre) et a enchaîné par un cursus en histoire de l’art à l’Université de Toulouse. En plus de sa production artistique, il développe une activité dans la scénographie et la réalisation de supports d’éléments muséographiques.
« Qu’elle se développe à travers le dessin, le collage ou le volume, le point de départ de ma pratique est l’image : son statut ainsi que les codes visuels de notre culture. Il ne s’agit pas tant de créer de nouvelles formes que réanimer une information, un événement, une symbolique qui s’ est épuisé dans sa propre reproduction. Juste rajouter une réplique au monde : – par la fabrication d’images par le dessin, en ressuscitant des signaux déjà appauvries par leur codification extrême et leurs compressions successives je met en résonance la vacuité d’un système ultra médiatique qui ne cesse de s’autorégénérer.
– par le volume en dupliquant des objets issus de notre environnement quotidien puis en les déplaçant de contextes en altérant leur fonction et la perception que il est possible d’en avoir.
Multiplier les supports afin d’abolir la distance entre le réel et la fiction, le vrai et le faux. Reproduire en exagérant les modes de dissémination et de juxtaposition de l’information et du consumérisme : créer des reliques du présent. »
Rémi Groussin
Né en 1987, il a étudié à l’Ecole supérieure des Beaux-arts de Toulouse où il obtient son DNSEP en 2010. Après avoir participé à une exposition franco – canadienne lors du Printemps de Septembre en 2010 : On n’enchaîne pas les volcans, mis en place par Point de Fuite, il entame une série de résidences à Paris, Marseille, Lille et Düsseldorf. Pour l’exposition Meeting #2, Rémi donnera à voir les positionnements actuels de son travail dans lequel il tente de mettre à mal le médium, en envisageant des formes de perception perturbées.
Katarina Shmidt :
Katharina Schmidt vit et travaille entre Marseille, Berlin et Toulouse où elle enseigne depuis 2004 la peinture à l’École des Beaux-Arts.
Le signe occupe une place centrale dans le travail de Katharina Schmidt. Il est souvent issu de dépliant publicitaire, de mode d’emploi, ou rappelle à travers un langage formel théâtral, des architectures ou des constructions publiques . Parfois, il se multiplie jusqu’à enrober (et déborder) l’espace, il se répète à l’infini sur du papier peint ou des rideaux… sérigraphié, dessiné ou peint, il se déploie comme un motif sériel, élément de décor à partir duquel l’artiste interroge notre environnement. A ce travail de » signalisation du monde », Katharina Schmidt articule une pratique de peinture, d’aquarelle et de dessin.
LE JOURNAL :
Documenter l’exposition, l’interpréter, l’augmenter…
Un autre groupe d’artistes porte un regard suggestif sur Meeting #2.
Du montage jusqu’au décrochage, ils observent, participent, échangent et s’immiscent, essentiellement récoltent et transforment.
Cet automne nous découvrirons sur les pages légères d’un journal leur vision de Meeting #2.
Bakou (Arnaud Daffos, Édith Mercier, Bianca Millon-Devigne)
Bakou se réunit pour la première fois en Juin 2008. Plusieurs individualités et pratiques singulières s’associent pour créer une plateforme commune de travail. Médiums et médias appliqués dans leurs diversités respectives, Du web, à la photographie en passant par la musique, le dessin ou le design, avec pour enjeu la question de la diffusion et comme point d’orgue les enjeux des pratiques éditoriales. Les membres de Bakou glanent et collectionnent des images, ils regroupent le fruit de ces collectes et les publient, archivent et remettent en circulation selon de nouvelles modalités. Bakou se coltine en douceur la circulation des savoirs et la sauvegarde des données marginales,Bakou innove.
Gaël Bonnefon
« Ce qui d’emblée berce l’œil dans le travail photographique de Gaël Bonnefon, c’est cette persistance d’une lumière déclinante, son jeu de clairs-obscurs et de flashs, ses ciels laiteux et ses couleurs saturées à bloc. Ce jeune plasticien de 28 ans est issu des Beaux Arts de Toulouse, et il a déjà exposé plusieurs séries, élaborées selon ce parti pris formel, sur la représentation du déclin (About decline, 2007/2008), mais aussi du sommeil et du rêve (Traum,2009/2010) ou de l’abandon et la destruction (L’Entraînement, 2009). A chaque fois, dans son processus narratif, la technique est associée à une subtile mise en scène des sujets que la lumière accable… » extrait du texte de Sébastien Porte.
Nadia Ehrmann
La pratique de Nadia Ehrmann navigue entre dessin, narration et graphisme. Sous le nom des Brigades du Foutre, elle développe un univers hédoniste et féministe, où le sexe et les plaisirs viennent chambouler l’ordre établi, libérer les corps et les esprits. L’utopie y insuffle la puissance de l’imaginaire, tel un moteur critique, pour réinventer les rapports sociaux et célébrer l’énergie de la convivialité ; l’humour y est une force pour résister, dans une ambiance ludique et défoulatoire. Les images des Brigades proposent slogans, foisonnement graphique, jeux de mots et de signes, explorant la narration dessinée au sens le plus large. Dessins, affiches et fanzines déploient la sensualité de l’encre, du trait et du papier, pour propager une énergie collective jubilatoire. Un pimpant bordel !
Alexandre Lessoult
Pour Alexandre Lesoult le dessin est un sport obsessionnel où il faut se forcer avec rigueur, rage, et régularité !
Adepte d’un trait paradoxalement tremblant et précis il cisèle dessins autonomes, fanzines et fresques échos d’un monde tonitruant où le grotesque le dispute à l’immonde. Pour lui tout est a dessiner et à aucun moment il n’hésite.
Charlotte de Sédouy
Charlotte de Sédouy, longtemps dessinatrice et sérigraphe, s’amusait notamment à publier des fanzines que l’on, retourne, déplie, colle au mur, éclaire par l’arrière etc. jusqu’à en avoir marre. Elle part alors s’installer pour un temps à Providence (Rhod Island, Etats Unis) où ce nouvel horizon de friches industrielles lui inspire de plus diverses activités artistiques… jusqu’à ce qu’elle rencontre l’équipe du célébrissime journal local Mother’s News dont elle agrémente encore à ce jour la page centrale dite « comic’s page ».En parallèle elle pratique les claquettes, regarde beaucoup de comédies musicales et consulte sa fortune tous les jours sur son propre site internet, grâce à l’ingénieux outil de tirage de carte qu’elle a mis en ligne.
Jérôme Souillot
1973.Une station balnéaire de la côte Atlantique. Art et communication à Pau. L’installation à Toulouse depuis 1998.
Acteur et danseur dans la compagnie PMA dirigée par Claude Bardouil. Le graphisme, les vêtements, les objets de scénographie, le dessin, Plasticien en somme.
Installation performance « Désastre ou la fascination du pire » avec Claude Bardouil Galerie GHP septembre 2010.
Performance graphique et expo « Le Dessinant » Galerie GHP Mars 2011.
Scénographie et costumes des spectacles « Narcisse 1 Ex-stase », « Narcisse 2.0 » et « You need a coach my friend » de Coraline Lamaison. Expo et performance graphique: « Call me Human Torch » (Kliči me kar Človeška bakla) Mai 2012 Maribor Slovenie.
Je ne comprend pas. Je veux voir. Je cherche du lien, des réponses, une fonction, des clartés. Avec obstination.
Je n’y arrive pas. Pas souvent. C’ est pour ça que je continue. Le dessin est une tentative de mettre en signe quelque chose. C’est un résultat, une fabrication.
C’est silencieux et schématique au moins. Je dessine, j’essaye de comprendre. Je questionne. Je suis soulagé quand quelque chose chose est fabriqué entre 2 personnes. Ça a fini par devenir une fonction. C’est le coup qui est important dans ce coup d’épée dans l’eau. C’est ce que je fais sérieusement en sachant toute la légèreté et le dérisoire que ça contient.
LE LIVE :
Présentation de PERFORMANCE ISBN. 978-2-35699-026-6
_ PERFORMANCE c’est 9 étudiants et un enseignant de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts et du Spectacle Vivant de Toulouse qui se sont associés pour délimiter un territoire :
_ PERFORMANCE c’est le récit d’un temps.
_ PERFORMANCE c’est 88 pages avec des photos.
_ PERFORMANCE c’est la marque indélébile d’une action artistique.
_ PERFORMANCE c’est « ailleurs et avant ».
_ PERFORMANCE de et avec : Julie Cazard/ Kevin Dutertre/ Laura Freeth/ Victorien Gand/ Chloé Goncalves Deal/ Guillaume Henriet/ Bonnella Holloway/ Eloisa Paz/ Serge Provost/ Matthieu Sanchez/ Raphael Vallauri.
Conception graphique: Laura Freeth et Eloisa Paz
Avec, aussi, une présence active et performante de : Marine Bourlois / Julie Cazard / Bertrand Dufau / Kevin Dutertre / Laura Freeth / Bonnella Holloway / Eloisa Paz / Marine Bourlois / Bertrand Dufau / Loïs Lajarretie / Hugo Lemaire / Antony Lille / Louise Mariotte / Darla Murphy / Océane Rouaud / Romain Simian.
Serge Provost & Isabelle Fourcade : « Remember Grenoble » …
Sébastien Taillefer
Plus fort que De Gaulle, l’appel du 19 juin !
« Le travail de Sébastien Taillefer consiste à recueillir puis à organiser des données informatives afin d’en tirer des procédures artistiques autant absurdes qu’ironiques.
Chiffres, sondages, slogans deviennent rythmes, couleurs, peintures ou installations. »
Présentation du dernier ouvrage de Sébasien : « Les Français ».
Béatrice Utrilla et Michel Cloup
À l’occasion de la sortie du DVD « Maintenant », Béatrice Utrilla et Michel Cloup performent des vidéos.
Maintenant rassemble 5 films : Work in progress, Je te quitte, Emma B. est dans l’ombre d’un doute, Quand il s’agit de Kevin, Je sais où tu es maintenant, et Save, réalisés entre 2001 et 2011 par la réalisatrice Béatrice Utrilla.
Ils ont été créés en étroite collaboration avec Michel Cloup, auteur – compositeur – interprète (Diabologum, Expérience, Binary Audio Misfits, Michel Cloup DUO), Bertrand Arnaud, architecte et Sébastien M.Barat, architecte et rédacteur en chef de la revue Poli – Politique de l’image.
co-édition, Musée Calbet à Grisoles, EDV et Lieu-Commun.
David Brunner
suite au plateau Radio FMR, DJ à ses heures, ilnous régalera de quelques vynils hors d’âge qu’il conserve précieusement dans sa cave.
Le mardi 19 juin, jour du vernissage, de 17h à 21H, plateau radio FMR, interviews, commentaires, extraits, rencontres, les artistes, l’exposition Meeting #2 et Lieu-Commun passés au crible des questions de Philippe Pitet.