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𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐚𝐦𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝗲𝘁 𝗱𝘂 𝗠𝗼𝗶𝘀 𝗱𝘂 𝗱𝗼𝗰
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𝟐𝟓 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐚̀ 𝟏𝟖𝐡 : 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐥𝐦𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭𝐬-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 « 𝐈𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐭𝐞́𝐬 »
𝟐𝟔 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 :
𝐚̀ 𝟏𝟖𝐡 : 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐥𝐦𝐬 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭𝐬-𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 « 𝐇𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 »
𝐚̀ 𝟐𝟎𝐡𝟑𝟎 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞-𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐍𝐚𝐛𝐢𝐥 𝐃𝐣𝐞𝐝𝐨𝐮𝐚𝐧𝐢 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐀𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐦𝐚 𝐚𝐥𝐠𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧
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Petite restauration prévue
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Pensez à vous couvrir !
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𝟮𝟱 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 – 𝗜𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝘁𝗲́𝘀
𝗮̀ 𝟭𝟴𝗵
Zoulikha Bouabdellah, 𝘋𝘢𝘯𝘴𝘰𝘯𝘴, 2003, 6′
Dansons confond les archétypes des cultures française et algérienne en exécutant une danse du ventre sur l’air de La Marseillaise.
Dominique Cabrera, 𝘙𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘭𝘢̀-𝘣𝘢𝘴, 1992, 47′
Alger. Du port aux souks en passant par le jardin d’Essai, Dominique Cabrera nous transporte sur cette terre qui l’a vue naître, de l’autre côté de la Méditerranée « là où la mer et plus salée ». Si la plupart des pieds-noirs ont quitté l’Algérie en été 1962, certains -une minorité- sont restés. En allant à leur rencontre, la réalisatrice effectue son propre voyage intérieur.
Elisabeth Leuvrey, 𝘓𝘢 𝘛𝘳𝘢𝘷𝘦𝘳𝘴𝘦́𝘦, 2006, 72′
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… Des paquetages de toutes sortes… Des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice versa. Depuis le huis clos singulier du bateau, dans le va-et-vient et la parenthèse du voyage, la traversée replace au cœur du passage ces femmes et ces hommes bringuebalés. Un très beau film sur l’immigration.
Dennis Adams, 𝘉𝘭𝘢𝘤𝘬 𝘉𝘦𝘭𝘮𝘰𝘯𝘥𝘰, 2008, 2′ (boucle)
Black Belmondo est un montage à partir de la séquence de fin de A bout de souffle, le film culte de la nouvelle vague réalisé par Jean-Luc Godard en 1959. Dans ce plan, Jean-Paul Belmondo (Michel) vient de se faire tuer et Jean Seberg (Patricia) interprète le tic gestuel qu’il avait emprunté à Humphrey Bogart vu dans le film « Plus dure sera la chute ». D’un geste du pouce elle dessine le contour extérieur de sa bouche. Dennis Adams fonce progressivement le visage de l’actrice tandis que l’espace qu’elle a dessiné reste clair ; son visage semble devenir celui d’une femme noire. A travers cette oeuvre, Dennis Adams s’intéresse aux problèmes politiques et raciaux qui ont éclaté dans les années 1960. Il cite ici l’engagement de l’actrice pour la reconnaissance des minorités aux Etats-Unis et son activisme auprès du Black Panther Party. Par extension, Dennis Adams questionne le rôle de l’engagement de l’artiste dans la société.
𝗮̀ 𝟮𝟭𝗵
Soufiane Adel, 𝘎𝘰 𝘧𝘰𝘳𝘵𝘩, 2014, 62′
Une histoire personnelle, prise dans l’histoire collective. Le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Hamani, ma grand-mère (née en Algérie, vivant en France depuis 60 ans), relie le fil de la ‘petite’ et de la ‘grande’ Histoire et l’exploration de la banlieue. Un point de vue sur la présence de l’héritage de la colonisation dans la banlieue parisienne, mélangeant des films en Super-8 et des images faites avec un drone.
𝟮𝟲 𝗻𝗼𝘃𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 – 𝗛𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀
𝗮̀ 𝟭𝟴𝗵
Olga Baïdar-Poliakoff et Yann Le Masson, avec René Vautier, 𝘑’𝘢𝘪 𝘩𝘶𝘪𝘵 𝘢𝘯𝘴, 1961, 9′
Rescapés de la guerre d’Algérie et réfugiés dans des camps tunisiens, des enfants algériens témoignent à partir de dessins qu’ils ont eux mêmes réalisés, des événements tragiques qu’ils ont vécus.
Saisi 17 fois et censuré pendant 10 ans, J’ai 8 ans est l’un des premiers films sur la guerre d’Algérie.
Dorian·e Geneste-Loupiac, 𝘘𝘶𝘪 𝘰𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘮𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘭𝘦𝘪𝘭 ?, 2020-2021, 17′
C’est un film essai qui porte sur une recherche sur le sujet spécifique des essais atomiques français en le désert Saharien Algérien. Ce film est une réaction à l’invisibilisation de cet événement de l’histoire impérialiste et coloniale de la France. Il essaie de montrer comment les Français ont réagi lors des essais en en faisant un spectacle mi-cosmique mi- transcendantal. Comment l’État français a soutenu et glorifié cet épisode, rejouant la fin de la seconde guerre mondiale avec la France comme premier rôle après l’humiliation de 1940. Tout en contre-balançant avec des voix d’anciens militaires qui souffrent de maladies résultant de leur proximité avec le nucléaire. Et avec en surplomb à ces voix d’archives, la lecture d’un texte d’Albert Memmi parlant de la relation colonisé-colonisateur pour remettre en perspective le contexte socio-historique dans lequel les essais nucléaires français se sont déroulés. C’est un premier film sur ce sujet qui sera suivi d’un second en 2022.
Hassan Bouabdellah, 𝘉𝘢𝘳𝘣𝘦𝘳𝘰𝘶𝘴𝘴𝘦, 𝘮𝘦𝘴 𝘴œ𝘶𝘳𝘴, 1985, 62′
En 1982, Hadj Rahim réalise Serkadji, un film de fiction sur la prison de Barberousse où furent incarcérés et exécutés des centaines de combattants du FLN. Le 3 octobre 1985, les anciennes détenues de cette prison sont invitées à une projection du film. Elles reviennent sur leurs conditions de détention.
Carole Roussopoulos, 𝘓𝘦 𝘑𝘶𝘨𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘪𝘮𝘮𝘪𝘨𝘳𝘦́𝘴, 1980, 30′
Document sur la lutte des travailleurs immigrés faisant la grève des loyers dans les foyers Sonacotra avec l’appui, sur le plan de la défense légale, de Jacques Vergès, avocat, et du juge Bidalou.
𝗮̀ 𝟮𝟬𝗵𝟯𝟬 – 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲-𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗡𝗮𝗯𝗶𝗹 𝗗𝗷𝗲𝗱𝗼𝘂𝗮𝗻𝗶 – 𝗹𝗲𝘀 𝗔𝗿𝗰𝗵𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗰𝗶𝗻𝗲́𝗺𝗮 𝗮𝗹𝗴𝗲́𝗿𝗶𝗲𝗻
Nabil Djedouani présente les Archives numériques du cinéma algérien, une plateforme alternative pour la valorisation du patrimoine cinématographique algérien.